Web 2.0, tueur né ?
Web 2.0, tueur né ? Le journalisme est paraît-il victime de la blogosphère et des sites participatifs. On reproche au web 2.0 de faire dans le superficiel, les lieux communs, les opinions plutôt que l’analyse et le jugement. On lui reproche de tuer l’information, l’édition, la musique et la culture en général. On nous reproche, blogueurs et surfeurs que nous sommes notre amateurisme. C’est oublier que la télévision s’est déjà chargée de cette mission. La petite lucarne n’est-elle pas très souvent superficielle dans son traitement de l’information ? La TV monopolise déjà l’attention des masses, rarement pour le meilleur et le plus souvent pour le pire. Rien de nouveau sous le soleil, à mon humble avis en matière d’abrutissement des masses. Cela fait déjà un moment que bon nombre d’abrutis abrutisseurs ont la parole à la TV. C’est vrai qu’avec le web 2.0 on donne la parole à davantage d’abrutis…seurs. Pour autant, le web 2.0 est à cet égard formidable car il offre le pouvoir de la contradiction, la possibilité d’un droit de réponse visible pour qui se donne la peine de chercher. On peut créer des communautés sur le web 2.0 mais on peut aussi créer des forums. On peut tout faire. Il ne sert à rien de critiquer l’outil. Les journalistes, experts et autres créateurs de contenu de « l’ancien monde » s’adapteront ou disparaîtront. D’autres prendront la relève parce qu’ils seront plus inventifs. Le web 2.0 est « un nouvel eldorado », un pas de plus dans la construction d’un monde parallèle virtuel pour une partie privilégiée (vraiment ? Attention à la schizophrénie) de l’humanité. |