« l’Illégitimité de la haine »

Publié le par Roffat

Dans le Figaro du jour, on peut lire une excellente interview du philosophe Alain Finkielkraut qui dresse un premier bilan des émeutes dans les banlieues.

Je cite : « Si ces territoires étaient laissés à l'abandon, il n'y aurait ni autobus, ni crèches, ni écoles, ni gymnases à brûler.

Et ce qui est proprement insupportable, c'est de décerner aux auteurs de ces exploits le titre glorieux d'«indigènes de la République».

Au lieu de cela, on aurait dû décréter l'illégitimité de la haine et leur faire honte, comme on fait honte, bien qu'ils soient aussi des cas sociaux, aux supporters qui vont dans les stades pour en découdre et qui poussent des grognements de singe chaque fois qu'un joueur noir a la balle.

La brûlure de la honte est le commencement de la morale.

La victimisation et l'héroïsation sont une invitation à la récidive.

Publié dans Rouge

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L
"Quelque 200 millions d'euros. C'est le montant des dommages causés par les violences urbaines, estimé, le 10 novembre, par la Fédération française des sociétés d'assurance." <br />
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O
Du Finkelkraut pur sucre.<br /> dès qu'il apparait sur un plateau, il est systématiquement mis en face de personnes s'évertuant à démonter son discours.<br /> <br /> je le sens attaqué, réduit dans le developpement de sa pensée, finalement mal à l'aise pour rappeller de simples évidences.<br /> <br /> en l'occurence, ce qui m'interesse plus ce n'est pas tant ce qu'il affirme que la manière dont on s'evertue à le contredire.
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