Azouz Begag refuse la "discrimination positive" en entreprise

Publié le par Gérald Alexandre Roffat

Azouz Begag refuse la "discrimination positive" en entreprise

"Les quotas, la discrimination positive qui rigidifie la situation, on n'en veut pas", a dit le ministre de la Promotion de l'égalité des chances jeudi lors d'une conférence de presse, s’opposant ainsi à la discrimination positive préconisée par Nicolas Sarkozy.

Pour lire l’article du boursier.com à ce sujet :

http://www.boursier.com/vals/all/feed.asp?id=5069#

Préférant une action de "sensibilisation" à toute mesure réglementaire ou législative, Azouz Begag donne une orientation à son action que je trouve très satisfaisante.  Il prend ainsi le parti d’une action respectueuse de tous et pour tous ! J’espère que le Chef de l’Etat lui donnera les moyens de montrer la valeur de cette politique de sensibilisation contre la discrimination d’ici 2007. Pour la « sensibilisation » plutôt que pour la « discrimination positive », il peut compter sur le soutien du blog pourpre !

Publié dans Orange

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L
Voir le sommaire du n°8 pour retrouver l'interview d'Azouz Begag dans http://www.respectmag.net/<br /> <br /> Ou effectuer une recherche sur http://www.lesalonbeige.com/
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L
"Il faut traverser le périphérique, aller chez les indigènes là-bas, les descendants de Vercingétorix… Il faut casser les portes, et si elles ne veulent pas s’ouvrir, il faut y allé (sic !) aux forceps. Partout où la diversité n’existe pas, ça doit être une invasion de criquets, dans les concours de la fonction publique, dans la police Nationale. Partout de manière à ce qu’on ne puisse pas revenir en arrière."<br /> <br />
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L
L'autre visage d'Azouz Begag...
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N
Déja je doute fort de l'indépendance politique d'azouz Begag. <br /> A vrai dire je n'arrive pas à comprendre l'obsession franco-française de ne pas agir et réagir contre la discrimination MASSIVE et SYSTEMATIQUE à l'embauche en france. La france a tout simplement le triste record de non représentativité des minorités ethniques les plus fortes parmi les pays dits industrialisés et multiculturels. Disons les choses comme elles sont, en France il y a des blancs et puis les autres (je caricature pour faire simple). Les blancs ont tout simplement peur de perdre un centimètre carré du prévilège que leur confère leur couleur de peau (et leurs prénoms) sur le marché du travail, même si celà provoque une exclusion massive des minorités. On trouve la même peure chez les fonctionaires de la SNCF et de la poste. Chez les syndicalistes de CGT et les électreurs du Front National.<br /> La peur française du lendemain n'est ni de gauche ni de droite, elle est de France. <br /> L'histoire nous montre bien que si on n'avance pas on recule. Alors à quand l'avancée des mentalités en france ? <br /> <br />
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P
« Massive et Systématique »<br /> Je me méfie des généralités de ce style.<br /> « Massive et Systématique » dans certains secteurs (ex : la restauration en salle) mais pas dans tous.<br /> C’est vrai que la société française est en crise. Si les noirs ou autres minorités visibles en sont certainement les premières victimes, l’ascenseur social est en panne pour tout le monde. Il ne s’agit pas d’une guerre entre les blancs et les autres. Je n’ai pas plus de respect pour le KKK que pour les agitateurs du « Black Power ». L’incitation à la haine raciale me révolte. Je peine à entendre : « les noirs sont comme ceci…, les blancs sont comme cela… »<br /> Il s’agit d’une lutte entre des élites qui squattent les meilleurs étages et la populace. Le XXIème siècle révèle des évolutions subtiles. Je vous invite à retrouver et lire l’excellent hors-série politique de Courrier International, de Mars-avril-mai 2004, intitulé : « Politique, Argent, Show-biz, Les héritiers, Comment le pouvoir se transmet en famille ».<br /> Le nouveau népotisme ne connaît aucune barrière de couleurs (ex : Kabila, Kadhafi, Fela, Mobutu, Sukarno, El-Assad, Kim).<br /> La société française doit évoluer. Il faut ouvrir davantage les entreprises, les institutions et les médias à celles et ceux qui composent notre société mais ne s’y reconnaissent pas. Il      faut remettre en route l’ascenseur social et décider que celui qui mérite doit être récompensé. Il s’agit de vivre ensemble, pas de stigmatiser telle ou telle population.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
M
Azouz Begag "juge les propos de son "collègue", le ministre de l'intérieur et numéro deux du gouvernement, inadaptés à la tension nouvelle dans les banlieues en général et à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en particulier."<br /> <br /> "Il ne faut pas dire aux jeunes qu'ils sont des racailles, il ne faut pas dire aux jeunes qu'on va leur rentrer dedans et qu'on va leur envoyer la police. Il faut y aller avec une volonté d'apaisement" , assure M. Begag."<br /> <br /> Tous les jeunes ne participent pas à des émeutes, M. Begag!!!
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